« En matière de mobilité, nous devons pouvoir compter dans toute la Suisse sur une alternative crédible à la voiture. »
Le changement climatique, les pollutions de l’air et des sols sont des thèmes importants pour la Suisse. Pour notre avenir, mais aussi par solidarité, nous nous devons d’agir. Car ce sont les populations précarisées en Suisse et dans le monde qui sont le plus touchées. Mais afin d’obtenir une adhésion de la population dans la nécessaire transition énergétique, il faut prioriser les actions qui permettent la convergence entre la protection de la nature, et la justice sociale. Autrement dit, prioriser des actions qui sont bonnes pour la nature tout en étant bonnes pour le porte-monnaie. Impossible ? Deux exemples prouvent le contraire.
Isolation des bâtiments
L’augmentation des énergies en 2023 participe beaucoup à l’inflation qui rend difficiles les fins de mois de la population. Il nous faut un financement fédéral ambitieux pour accélérer l’isolation des bâtiments, car nous n’avançons pas assez vite. Isoler les bâtiments diminue de manière très importante la consommation d’énergie fossile ou électrique. C’est donc bon pour la nature, mais c’est aussi bon économiquement pour la population.
Des transports publics performants et bon marché
La Suisse doit renforcer son système de transports publics. Elle doit proposer une offre efficace et bon marché sur l’ensemble du territoire. En matière de mobilité, nous devons pouvoir compter partout en Suisse, sur une alternative crédible à la voiture. Cette action politique est bonne pour l’environnement, et pas uniquement pour le climat. Mais pour nous toutes et tous directement, en améliorant la qualité de l’air et en diminuant le bruit routier. Plus de bus, de trains et même de téléphériques, c’est aussi très utile pour les faibles revenus qui n’ont souvent pas de véhicule pour se déplacer.
Fin du monde, fin du mois, même combat
